Un blog du professeur pour les lycéens souhaitant relire leurs cours ou approfondir le programme.
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lundi 1 septembre 2025
lundi 16 octobre 2023
T1_C1_4_L’expression du patrimoine génétique
T1_C1_4_L’expression du patrimoine génétique
T1_C1_4_1 Les étapes de l'expression des gènes
La séquence de l'ADN, succession des quatre désoxyribonucléotides (A - T, G - C) le long des brins complémentaires de la molécule, est une information. Cette information est transmise de générations en générations.
A5 :
- Mener une démarche historique ou une étude documentaire permettant de comprendre comment les ARN messagers ont été découverts.
- Rechercher et exploiter des documents montrant la synthèse et la présence d'ARN dans différents types cellulaires ou dans différentes conditions expérimentales.
À chaque génération, cette information est exprimée par l’intermédiaire d’un autre acide nucléique : l’ARN.
Les molécules d'ARN sont synthétisées par complémentarité des nucléotides à partir de l'ADN (brin transcrit) lors d’un processus dénommé transcription mettant en jeu un complexe de protéines enzymatiques dont l'ARN polymérase.
Le transfert des ARN de l'intérieur du noyau vers le cytoplasme s'effectue via les pores nucléaires, des canaux protéiques qui traversent l'enveloppe nucléaire.
Les méthodes de marquage moléculaire (fluorescence et autoradiographie) et de microscopie électronique (cryofracture, ombrage aux métaux lourds) ont permis de localiser les structures et visualiser le parcours de l'ARN dans la cellule.
Parmi tous les ARN, se trouvent les ARN messagers (ARNm) qui dirigent la synthèse de protéines lors d’un processus dénommé traduction.
Bilan 1 :
T1_C1_4_2 Le code génétique
Le code génétique est un système de correspondance, universel à l’ensemble du monde vivant, avec des redondances (plusieurs codons (un codon = 3 ribonucléotides) codent pour un même acides aminés) qui permet la traduction de l’ARN messager en polypeptides (futures protéines).
T1_C1_4_3 L'expression des gènes à l'origine du phénotype
Le phénotype résulte de l’ensemble des produits de l’ADN (protéines et ARN) présents dans la cellule. Il dépend du patrimoine génétique (le génotype) et de son expression (facteurs de transcription). L’activité ou l'expression des gènes de la cellule est régulée sous l’influence de facteurs internes à l’organisme (développement) et de facteurs externes (réponses aux conditions de l’environnement).
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| Le phénotype à différente échelle est contrôlé par des facteurs internes et par des facteurs externes en utilisant l'intermédiaire de facteur de transcription. |
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| La différenciation cellulaire : l'expression des gènes responsables de la spécialisation cellulaire est estimée par la présence des ARNm correspondant, par exemple grâce à des puces à ADN. |
Notions fondamentales : transcription, traduction, pré-ARNm, ARNm, codon, riboses, génotype, phénotype.
Objectifs : les élèves relient un gène à ses produits (ARN et protéines) et comprennent ainsi que l’existence d'une étape intermédiaire (ARN) permet de nombreuses régulations. Ils appréhendent la différence essentielle entre information et code.
Capacités
- Calculer le nombre de combinaisons possibles de séquences de n nucléotides de longueur quand n grandit. Comparer à un code binaire utilisé en informatique.
- Calculer le nombre de combinaisons possibles de séquences de n acides aminés quand n grandit. Comparer au calcul réalisé pour l’ADN.
- Mener une démarche historique ou une étude documentaire sur le séquençage des macromolécules (protéines, ARN et ADN).
- Mener une démarche historique ou une étude documentaire permettant de comprendre comment les ARN messagers ont été découverts.
- Rechercher et exploiter des documents montrant la synthèse et la présence d'ARN dans différents types cellulaires ou dans différentes conditions expérimentales.
- Étudier les expériences historiques permettant de comprendre comment le code génétique a été élucidé.
- Concevoir un algorithme de traduction d’une séquence d’ARN et éventuellement le programmer dans un langage informatique (par exemple Python).
- Rechercher et exploiter des documents montrant la synthèse de protéines hétérologues après transgénèse (illustrant l’universalité du code génétique).
- Caractériser à l’aide d’un exemple les différentes échelles d’un phénotype (moléculaire, cellulaire, de l’organisme).
Précisions : les nombreuses catégories d'ARN, les processus de maturation des ARN, et les processus moléculaires de transcription et de traduction (avec les ARNt et ARNr) sont hors programme.
dimanche 24 septembre 2023
T1_C1_2 La réplication de l’ADN
T1_C1_2 La réplication de l’ADN
Préambule :
L'Histoire de la découverte de l'ADN : sa composition, sa structure et sa fonction
Chaque chromatide d’un chromosome est constituée d'une longue molécule d'ADN associée à des protéines structurantes, les histones. Cette association ADN/Histones forme la chromatine, une forme faiblement condensée de l’ADN permettant encore sa lecture ou sa recopie.
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| Réplication sur deux générations g1 et g2 (en jaune : l'ADN parent ; en blanc : l'ADN néosynthétisé) |
PCR : une biotechnologie issue de la découverte des enzymes de la réplication
Notions fondamentales : réplication semi conservative, ADN polymérase, clone.
Objectifs : savoir comment relier l'échelle cellulaire (mitose, chromosomes) à l'échelle moléculaire (ADN).
Capacités
- Présenter une démarche historique sur l’identification ou la composition chimique des chromosomes.
- Calculer la longueur totale d’une molécule d’ADN dans un chromosome et de l’ensemble de l’ADN d’une cellule humaine ; comparer avec le diamètre d’une cellule. Calculer la longueur d’ADN de l’ensemble des cellules humaines.
- Exploiter les informations d’une expérience historique ayant permis de montrer que la réplication est un mécanisme semi-conservatif.
- Utiliser des logiciels ou analyser des documents permettant de comprendre le mécanisme de réplication semi-conservative.
- Observer des images montrant des molécules d'ADN en cours de réplication.
- Calculer la vitesse et la durée de réplication chez une bactérie (E. coli) et chez un eucaryote.
- Concevoir et/ou réaliser une réaction de PCR (amplification en chaîne par polymérase) en déterminant la durée de chaque étape du cycle de PCR. Calculer le nombre de copies obtenues après chaque cycle.
mercredi 20 septembre 2023
T1_C1_1 Les divisions cellulaires des eucaryotes
T1_La Terre, la vie et l’organisation du vivant
T1_C1_Transmission, variation et expression du patrimoine génétique
T1_C1_1 Les divisions cellulaires des eucaryotes
Les chromosomes sont des structures universelles aux cellules eucaryotes (organismes dont les cellules possèdent un noyau, et des organites).
BILAN A1 : À chaque cycle de division cellulaire divisé en 4 phases, chaque chromosome à une chromatide (phase G1) est dupliqué (duplication lors de la phase S, pour Synthèse d’ADN) et donne un chromosome à deux chromatides (phase G2), chacune transmise à une des deux cellules filles obtenues par division cellulaire. C’est la base de la reproduction conforme.
Chez les eucaryotes, les chromosomes subissent une alternance de condensation (division cellulaire) et de décondensation (phase G1, S et G2) au cours d’un cycle cellulaire complet.
La division cellulaire mitotique (ou mitose) est une reproduction conforme. Elle est divisée en 4 étapes successives : Prophase, Métaphase, Anaphase et Télophase. Il en résulte que toutes les caractéristiques du caryotype (nombre et morphologie des chromosomes) de la cellule parentale (cellule mère) sont conservées dans les deux cellules filles. Elle concerne l’ensemble des cellules du corps, les cellules somatiques, particulièrement dans les tissus en croissance, ou en renouvellement, mais aussi dans les tumeurs cancéreuses.
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| ^ SAVOIR REDESSINER |
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| La mitose observée avec trois microscopies (MO, MEB, MCF) |
BILAN A3 : Dans les cellules germinales, lors de la gamétogénèse, la méiose conduit à quatre cellules haploïdes ( à n chromosomes), qui ont, chacune, la moitié des chromosomes de la cellule diploïde initiale (à 2n chromosomes), soit un des deux chromosomes de chacune des paires par gamètes.
Contrairement à la mitose, lors de la l'anaphase 1 de la méiose 1, on observe la séparation des deux chromosomes homologues bichromatidiens de chaque paires. La cellule diploïde à 2n chromosomes forme deux cellules haploïdes à n chromosomes. Lors de l'anaphase 2 de la méiose 2, ce sont les deux chromatides de chaque chromosome qui se séparent au niveau du centromère. Il se forme alors quatre cellules à n chromosomes monochromatidiens.
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| Les deux divisions de la méiose (2n = 2) (SAVOIR REDESSINER) |
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| Les étapes de la méiose vues au MO (gamétogénèse du Criquet Pélerin 2n=22+X0) |
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| Synthèse de la méiose (2n=4) |
Lors de la mitose et le méiose, le déplacement des chromosomes ou des chromatides est réalisé par une structure intracellulaire temporaire appartenant au cytosquelette : le fuseau mitotique ou méiotique. Il est constitué de filaments de protéines (tubulines) permettant la traction des molécules d’ADN de part et d’autre de la cellule en division
L’image du caryotype d’une cellule (ensemble des chromosomes contenu dans un noyau cellulaire) peut être réalisée par blocage de la mitose lors de la métaphase ( ajout de colchicine, un inhibiteur du fuseau mitotique), lorsque que les chromosomes sont condensés mais non séparés. Le caryotype peut montrer des anomalies (aneuploïdies) ou des spécificités (gamètes).
Notions fondamentales : diploïde, haploïde, méiose, phases du cycle cellulaire eucaryote : G1, S (synthèse d'ADN), G2, mitose (division cellulaire), fuseau mitotique ou méiotique.









































